En juillet 1986, je quittais le troisième bureau de ma vie professionnelle (cf article du Monde du 24/07/1986). Le 3 ème sur les 10 bureaux connus jusqu'à ce jour. Mon 1er bureau, j'y suis resté 3 heures. RMO Grenoble comme chargé des questions juridiques. Recruté le samedi, débutant le lundi matin à 9 heures, à 12 heures j'informais le Directeur du personnel (M. Jacky Glatre) que je ne pouvais rester. Je me sentais "prisonnier" de trop d'obligations qui ne correspondent pas à mon tempérament. Le second bureau fut à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Grenoble toujours pour les sujets juridiques (3 ans). Et le troisième bureau (Ville de Grenoble) a duré lui aussi 3 ans (1983 – 1986).
Le meilleur souvenir dans ce cadre : les parties de baby foot entre 12 heures 30 et 13 heures 30 avec un sandwich dans le local syndical de la CGT. Une ambiance au top.
Le plus mauvais souvenir dans ce cadre : les leçons données par des proches du maire d'alors qui étaient manifestement fâchés avec le travail mais doctement le lundi après-midi passaient leur temps à nous raconter ce qu'il aurait fallu faire. Insupportable. Usant. Il faut dire qu'il y avait des pros du "fallait faire". Certains le sont restés d'ailleurs à lire leurs déclarations actuelles … Donc 1986 en juillet, le départ de la mairie de Grenoble. Une libération : ne plus avoir à vivre les réunions du lundi après-midi.
Lors des municipales de 2014 dans un climat d'une nullité aberrante qu'est ce que j'ai pu entendre parler de ces trois années. Ce 3 ème bureau allait effacer les 7 suivants. C'est quand même étonnant. Il faut dire que le copinage entre des politiciens grenoblois et certains journalistes tronque beaucoup la façon de traiter certains sujets.
Mon sentiment global, dès le début : la conviction que mon bureau serait …ma tête. Donc ne jamais s'attacher à un lieu. Heureusement.
L'endroit qui m'a le plus peiné de quitter : aucun. Je passe parfois devant ces ex-locaux et il n'y a pas de pincement de coeur.
Celui que j'ai le plus apprécié : toujours le prochain à la condition qu'il soit très éclairé et sans contrainte horaire fixe.
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