Est-il possible de punir la classe politique ou des institutions (Europe) sans se punir : c'est le défi du moment. Hier, les américains ont vécu l'émergence de Trump comme le vecteur de la punition de la classe politique. Mais aujourd'hui, la réflexion va enfin plus loin. Et s'ils se punissaient en même temps ? Qu'ont-ils à gagner dans l'expression des "rages primales" qui ont fait l'originalité de Trump ?
Et la semaine à venir importe la même question en Europe. Aujourd'hui avec les municipales en Italie. Jeudi, avec le référendum sur le Brexit. Et dimanche 26 juin, les législatives en Espagne privée de majorité parlementaire depuis 6 mois.
Sur ces trois terrains comme aux Etats-Unis, la punition est en marche. Mais les effets de la punition sont aussi en marche. En Italie, c'est un parti sans expérience sauf celle d'un folklore certain qui est en tête. En Grande-Bretagne, la campagne a été truffée d'affirmations erronées et avec une parlementaire assassinée. Et en Espagne, la majorité parlementaire semble toujours introuvable.
Autant de cas où la volonté de punir s'accompagne du constat d'un effet boomerang redoutable comme si punir c'était aussi se punir. Redoutable constat. Solution toujours en attente.
Laisser un commentaire