Ce qui caractérise la France actuellement dans sa décadence, c'est l'absence des grands sentiments. Elle ne croit plus en rien. Même plus dans la capacité de ses représentants politiques à faire vivre de belles ambitions collectives. La dernière belle ambition collective défendue par la France a été le refus de la guerre en Irak selon des modalités qui ont été le début d'un terrible engrenage dont on commence actuellement à mesurer l'ampleur réelle et probablement durable.
Mais en politique, les citoyens français ne récompensent pas ceux qui ont la force de ces grands sentiments. Ils cèdent facilement devant la détermination "des hippopotames sur le chemin de l'étang", ces politiciens ambitieux saisis par la conviction de pouvoir écraser tout ce qui se trouve sur leur passage sans se poser la question du bon chemin ni du meilleur étang. C'est lourd, très lourd mais efficace.
Heureusement, loin de ce réflexe collectif qui mène aux actuels désarrois, des auteurs qui aiment la qualité de la plume comme celle de la réflexion et de la vision engagent un
travail de fond sur des écrits, des discours, des articles.
C'est le cas du dernier livre d'Hélène Richard-Favre sur les interventions de Dominique de Villepin.
Nous nous sommes connus du temps de l'engagement de DdV au sein de République Solidaire. Elle vient de publier un livre.
Cet ouvrage mérite l'attention car son auteur appartient encore à la catégorie, malheureusement de plus en plus rare, de celles et de ceux qui pensent que la politique c'est d'abord la force des grands sentiments, des belles valeurs collectives et des ambitions qui sortent de la démagogie ambiante du "tout se vaut".
Pour se procurer ce livre, cliquer sur le lien suivant : Hélène Richard-Favre.
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