EDF est au bord de la faillite. Constat à la fois juste et faux. Juste, parce qu'avec une telle dette n'importe quelle entreprise serait acculée à la faillite. Mais comme il s'agit d'EDF les contribuables épongeront les pertes une fois, deux fois, trois fois … autant de fois que nécessaire pour qu' EDF vive.
C'est le nouvel exemple en date des effets de la confusion entre le prix et la politique sociale. Cette confusion est une totale absurdité. Un métier à un coût pour être exercé correctement. Ce coût doit correspondre à un prix. Ce prix doit assurer la rentabilité pour se développer.
Si le prix est trop élevé, il doit être corrigé par des mesures sociales à destination de catégories exposées à des difficultés face au prix juste répondant à la réalité du marché.
Quand le vrai prix est faussé par des considérations politiques, sociales, démagogiques : un jour, le réveil obligatoire est dramatique.
Aujourd'hui, c'est pour EDF. Demain, ce sera pour l'eau. La démagogie ambiante sur le
prix de l'eau est d'une irresponsabilité totale. Où peut être la valeur d'un bien dont le prix serait voué à la baisse alors même que le réchauffement climatique l'expose de plus en plus à la rareté ?
La France confond tout. Elle échoue donc sur tout. Le vrai prix devrait être pratiqué. Parallèlement à ce vrai prix, des aides sociales sérieuses devraient être allouées et contrôlées auprès de bénéficiaires en droit d'attendre des aides de ce type.
Tant que la classe politique n'aura pas le courage de défendre une approche sérieuse de ce type, elle s'abandonnera à une démagogie irresponsable que les contribuables doivent payer de façon de plus en plus rapprochée.
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