Je suis actuellement atterré (et le mot est faible) face aux "hors sujets" que la France collectionne. Le secteur public qui bénéficie de la sécurité de l'emploi défile contre la précarisation du travail qui concerne le … secteur privé. Des lycéens s'inquiètent de leur avenir à perspective de 10 ans avant même d'avoir fini le cycle des études de base. Qui peut leur dire avec sérieux ce que sera leur avenir dans 10 ans ? Impossible. Sauf à leur assurer que s'ils ne sont pas prêts à travailler, ils peuvent être sûrs de rester sur le bord de la route. Et la liste pourrait continuer longtemps.
A cette liste il faut ajouter les actuels procès d'intentions faits aux objets connectés dont Linky. Pas un argument ne résiste à un examen sérieux. Mais là encore c'est une rafale de hors jeux permanents. Par exemple, dans une France où le "5ème âge" va connaitre un poids croissant, les objets connectés seront les
outils irremplaçables d'assistance notamment pour le maintien à domicile.
Mais à l'opposé de tout bon sens, ces objets connectés rencontrent actuellement des procès irréels sur la pseudo nocivité ou la protection des données individuelles.
Dans l'un de ses derniers entretiens avant sa mort, Coffe résumait son analyse sur la mal bouffe. Pourquoi à ce point la dégradation ? Et son commentaire était "manger de la merde c'est d'abord la faute du consommateur qui accepte de se faire baiser aussi facilement". Le même constat peut être étendu à la mal-démocratie actuelle : c'est d'abord la faute des citoyens qui acceptent de se faire baiser aussi facilement. Le problème c'est qu'à ce jeu là, les participants volontaires augmentent à la vitesse turbo actuellement.
Denis Bonzy 
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