Période irréelle. Aujourd'hui, en plein hiver 2016, la France revit ses grèves du … printemps 2015. Les mêmes : taxis, Uber, agriculteurs, enseignants et réforme du collège … Du copier-coller. Mêmes images. Mêmes violences. Pourquoi ? Rien n'a été réglé. Au printemps 2015, des mots ont été donnés pour apaiser. Mais seulement des mots. Des mots qui apparaissent vides de sens quelques mois plus tard.
Parce qu'en France, c'est exact que les mots n'ont plus de sens. Des exemples récents. Le pouvoir affirme sa croyance dans les Départements. Mais 2 circulaires du 22 décembre 2015 vident les Départements de la quasi-totalité des compétences en dehors du guichet social. Hollande avait promis de mener la guerre contre la finance. Comment Hollande a géré les sanctions contre les banques suite aux fautes avérées dans la crise de 2008 ? Aux Etats-Unis, elles ont payé 180 milliards de dollars. C'est le montant des amendes que les banques ont payé à l'Etat fédéral comme sanctions de leurs fautes. Goldman Sachs a payé 5 milliards de dollars ! Et en France, quel montant payé par les banques pour leurs fautes dans la crise de 2008 et surtout la crise de la dette européenne : zéro € ! Et les banques gagnent même le droit de
facturer la gestion des comptes Les banquiers français peuvent frémir quand le pouvoir politique leur déclare la … guerre.
C'est comme les migrants, ils manifestent à Calais comme aux plus belles heures de tolérance d'un pays en temps de paix. Ils envahissent même un port. Heureusement que là aussi la France est en guerre sinon ils pourraient dîner à l'Elysée à l'issue d'une marche "citoyenne" pour reprendre les mots en vogue et marche bien sûr "républicaine et participative" puisque ces mots deviennent indissociables.
En France, même le mot guerre s'avoue vaincu dans ce bal des ombres. L'un des mots les plus graves a perdu son sens. Plus aucun mot n'a de sens. La raison pour laquelle la politique n'intéresse plus. Un théâtre d'ombres irresponsables.
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