Pour résumer, le "slow media" serait le retour aux sources de l'information : des faits précis détaillés, des explications sérieuses. Bref, l'opposé de la mode de la formule éphémère et de la seule photo. De longue date, nous avions annoncé cette évolution pour une raison très simple : quand une tendance s'affirme trop fortement, elle génère d'elle-même sa … contre-tendance. Le "retour de mode" est quasi-assuré par l'excès d'une mode. L'information n'avait aucune raison pour échapper à ce mécanisme.
Avec la levée de fonds hier de Ijsberg, c'est une reconnaissance pour l'évolution en faveur du "slow media". Ciudadanos, Trump, Podemos … ne peuvent se résumer à des polémiques, des formules chocs. Il y a des tendances de fond. Lesquelles ? C'est pour répondre à ces questions que le slow media existe. C'était le parti pris d'Ijsberg.
Chacun y gagnera. L'actuelle fièvre dans l'emballement médiatique ne peut pas continuer et pire encore s'accélérer. Une majorité de citoyens attend la pause, le
calme. Prendre son temps. Réfléchir et non pas accompagner. Peser son analyse pour gagner en autonomie de pensée. C'est une évolution saine, positive, constructive.
Une belle évolution que mène en France Ijsberg comme Medium sur un plan international. Une évolution qui probablement va redonner un espace neuf à l'information version papier. Une embellie réelle dans l'actuel contexte.
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