Depuis 24 heures, il est beaucoup question de GoPro. La situation de GoPro avait été évoquée sur ce blog dès le 02 janvier 2016 (*) avec signalement avant que sur les derniers jours la société perde + de 15 % en bourse. Il fallait en sortir au plus tard en début d'année. Car il y a toujours un moment où les fondamentaux gagnent la partie.
En économie, il y a trois fondamentaux incontournables : le cash en caisse, l'évolution du CA et le résultat net. Tout le reste, c'est de l'éphémère, du cinéma, de la fantaisie, de l'attrape gogos…
Quand une société n'a pas de cash en caisse et a fortiori si elle n'en a jamais eu, que le CA baisse et que le résultat net est fortement négatif et parfois même là aussi depuis le début, la vie ne peut pas être un parcours tranquille.
Il en est de même pour les structures publiques. Quand une collectivité publique se fixe pour cap de ne pas augmenter les impôts, en portant un montant élevé de dettes pourries, avec une
baisse de ses recettes et dans le même temps une augmentation notamment de ses dépenses sociales, il n'y a pas de mystère, elle va dans le mur. Le seul doute est le calendrier. Hier, comme GoPro pour le privé, l'Essonne a donné l'alerte pour le public.
Ce qui est toujours plus grave c'est l'étape d'après. Quand le rappel à l'ordre intervient, c'est la théorie des dominos : tous les cas comparables sont frappés par la revanche des fondamentaux. Comme je l'indique depuis plusieurs mois déjà ces deux bulles (privé + public) vont exploser courant le 1er semestre 2016. La France est actuellement une bulle généralisée de son secteur public. C'est l'état d'urgence qui maintient artificiellement sous bulle. L'explosion de cette bulle sera terrible tout particulièrement pour le secteur public français.
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