Dans le cadre d'un épisode de la vraie série de la vie quotidienne "on vit une période formidable", je trouve superbe l'histoire de l'actuelle procédure engagée par la SEC (autorité de contrôle de la bourse US) contre un trader écossais de 62 ans, James Craig. Les faits : James Craig crée de faux comptes Twitter bien lookés et lance de fausses informations sur des sociétés. Des informations destinées à actionner les cours dans des tendances conformes à ses intérêts.
Les opérations marchent comme il le souhaitait.
Mais James Craig a un vrai compte Twitter personnel et sur ce compte personnel identifié en totale clarté, il ne parvient pas à résister à exposer l'opération qui a été la sienne.
C'est le symbole de l'actuelle fragilité liée à l'addiction de l'exposition de soi. Au passage, c'est aussi la leçon de la fragilité des critères de décision sur des cours de Bourse puisque les rumeurs en question étaient non seulement fausses mais aussi portées par de faux comptes Twitter. Dans un dossier les rumeurs fausses portées par de faux comptes Twitter ont fait décrocher le titre de – 23 % et de l'ordre de – 16 % dans un autre dossier.
La "science financière" est vite désacralisée dans de telles circonstances …
Denis Bonzy 
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