Quel est le vrai fait majeur actuellement dans la primaire américaine 2016 : Trump a fait sauter en éclats le politiquement correct habituel. En 2008, Obama avait fait sauter un autre verrou : le Président devait-il obligatoirement être blanc ?
Quand le politiquement correct vole en éclats, la majorité silencieuse retrouve des réponses aux questions et aux réactions qui sont les siennes. Donc elle se ré-implique dans la politique qui n'est plus déconnectée de ses réalités.
Et les questions sont simples :
– la place de la religion et les relations avec l'Islam,
– les critères des bénéficiaires des aides sociales : payer pour qui ?
– les conditions d'acceptation de l'immigration,
– le niveau d'imposition,
…
Bref toutes les questions que le politiquement correct cachait, bridait ou
conduisait à des réponses nuancées proches voire identiques. D'ailleurs, ce week-end, Fillon avec les critères ethniques s'approche de cette ligne jaune. Il perçoit très bien que le temps de casser les mots convenus approche.
A constater l'importance considérable des foules aux réunions de Donald Trump, franchir la ligne jaune du politiquement correct remobilise. C'est probablement là l'une des réponses face à la montée de l'abstention en France. Plus subrepticement, n'est-ce pas à ce jour l'un des socles de la popularité du FN face aux autres formations politiques ?
Laisser un commentaire