Les anti-systèmes sont à la mode. C'est même le … nouveau système. La Grande Bretagne avec Jeremy Corbyn en est la dernière illustration en date. L'approche est simple : radicaliser les choix. A priori, tout particulièrement en temps de crises multiples, il serait possible de penser que la société a d'abord besoin d'apaisement et d'union. Non, à l'opposé, des personnes lui donnent le carburant des haines et des revanches. Des haines et des revanches d'ailleurs parfois contradictoires.
Mais jusqu'où peut aller l'anti-système ? La Grèce est devenue une fausse rupture. Combien d'autres en perspective ?
Pourquoi ces tromperies ? Parce que l'anti-système est d'abord une instrumentalisation, un moyen de com pour conquérir le pouvoir. Ce n'est pas une véritable logique de
nouvelle gouvernance. Donc aussitôt au pouvoir, le système reprend le dessus.
C'est le cycle même de communication qui doit être révisé. Rompre la course aux modes éphémères qui aveuglent l'opinion. L'actuel débat sur les frontières est une illustration des inversions totales de repères en moins d'une semaine.
Pour le moment, l'anti-système est d'abord le masque du système pour conquérir le pouvoir. Il n'y a pas encore de réelle doctrine alternative. C'est à cette étape que le nouveau siècle naîtra. Pour le moment, on reste dans l'acte de décès de l'ancien siècle. Seule la formule du faire part de décès a évolué.
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