Depuis deux jours, derrière les fausses apparences, on a la manifestation de plusieurs phénomènes de fond liés à la Bourse.
1) Comment comprendre que les bourses "locales" chutent alors même qu'en Europe elles incarnent le statu quo ? C'est la différence entre l'actionnariat populaire et l'actionnariat institutionnel. Le premier se nourrit de l'émotion et de l'analyse individuelles. Le second s'alimente de la moyennisation des pertes surtout dans le cadre des gestions déléguées.
Deux cultures opposées. Le 1er est réactif. Il amplifie à la hausse comme à la baisse. Le second est à cycle long. C'est un édredon à la hausse comme à la baisse.
2) La France a tort d'avoir abandonné l'actionnariat populaire. C'est la vraie alternative au financement bancaire surtout au moment où les moyens technologiques permettent l'individualisation des actions. Ce grand thème de la "participation" des années
De Gaulle a été abandonné parce que cet actionnariat est difficile à gérer. Dommage.
3) Ce qui va être intéressant dans le dossier chinois à terme, c'est l'appréciation de l'efficacité d'une relance à la Keynes. Ce que s'apprête à faire le pouvoir chinois qui lui en a les moyens.
4) Quatrième élément à noter, à ceux qui parlent en permanence de l'explosion de la "bulle Internet", les valeurs technologiques ont bien résisté ces derniers jours. Hier, Fitbit : – 1, 58 %. Facebook a même progressé : + 1, 11 %. Dans la quasi-totalité des cas, ces valeurs ont connu une évolution moins défavorable que la moyenne de la structure de cotation.
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