Une étape importante avait été franchie ces dernières années en France : une démocratie sans le peuple. Puisqu'en France, le 1er parti est celui de l'abstention et que ce "parti" progresse à chaque élection. Mais cette semaine, avec le refus du ministre de l'agriculture d'aller rencontrer les agriculteurs sur le terrain, c'est une étape nouvelle qui est franchie : un ministre a peur du peuple.
Car c'est bien une peur du peuple qui le conduit à ne plus quitter son palais de la République où il a été nommé par complaisance du monarque du moment pour avoir été son directeur de cabinet du temps où l'actuel président dirigeait le PS. L'intéressé n'a au "compteur" ni expérience professionnelle économique ni conquête électorale emblématique. Il fut le serviteur fidèle et obéissant récompensé par la nomination … ministérielle.
En quelques postures, c'est toute la caricature d'un système politique à bout de souffle qui est donnée.
Un système politique qui est désormais détesté en raison de
ses abus, de son irresponsabilité, de ses privilèges, de ses incompétences et surtout de son inefficacité.
Comme chaque famille française a l'agriculture dans ses racines, c'est une image qui va compter lourd dans la déconfiture du PS français voué à décéder dans les prochaines années. Les élections locales ont montré que le PS était mortel même sur le terrain local qui avait été son véritable lieu de naissance en 1977. Des symboles comme ce refus de dialogue sur le terrain vont accélérer sa disparition sous sa forme actuelle. C'est l'affaire de quelques années. Parce qu'une démocratie où l'un des représentants a peur du peuple de façon aussi officielle ne dure jamais longtemps.
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