Denis Bonzy

#Uber : le symbole qui dépasse de loin des taxis

Uber 25 06 15

Interdire Uber c'est tuer la nouvelle économie. Une partie de la nouvelle économie est liée à la chute des intermédiaires qui n'apportent pas une réelle valeur ajoutée et qui donc ne justifient plus leur fonction avec le prix qui s'y rattache. Cet enjeu n'est pas que celui des taxis. De nombreux autres métiers sont confrontés au même défi et tentent de de redéployer en conséquence : l'hôtellerie, l'information, le conseil face aux infos gratuites en ligne, voire même les médecins généralistes face à l'automédication facilitée par les infos en ligne …

A quand l'interdiction des vides-greniers qui concurrencent le commerce de proximité ?

… : tous ces métiers ne bloquent pas le pays.

Prenons l'exemple des facteurs. Face à Internet, c'est peut-être le métier qui


a le plus été modifié ces dernières années. Ont-ils tout bloqué ?

Le symbole Uber est un symbole qui dépasse de loin les taxis.

Mais le thème de la concurrence "loyale" a été abandonné en France depuis longtemps.

Où est la "concurrence loyale" entre le commerçant indépendant et la centrale d'achats ?

Où est la "concurrence loyale" entre le libraire et l'éditeur privés face au para-commercialisme public qui donne une publication payée par les contribuables ?

… : il y a longtemps en France que la notion de "concurrence loyale" est violée chaque jour dans l'indifférence la plus totale.

C'est le symbole de la démagogie des politiciens qui ne pensent qu'aux élections sans avoir l'honnêteté et le courage de dire les vérités incontournables. 

Des politiciens qui n'entendent que le rapport de forces et qui achètent la paix. 

Uber c'est tout le drame de la politique française : depuis la nullité de son personnel politique vivant à l'ancien siècle jusqu'à la frilosité de ce personnel professionnel accroché à ses mandats avec leurs privilèges.

L'opinion a conscience de ce décalage. Il suffit de constater sur les dernières affaires (NSA …), combien l'opinion tourne ses "représentants" en ridicule sans la moindre compassion pour les épreuves rencontrées. Le mot le plus souvent utilisé est "clown" : la crise démocratique française vit un nouvel étage.

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