Ce week-end, l'accident de vélo de John Kerry donne un éclairage sympa à un volet attachant de la nature humaine : finalement, les passions restent toujours les mêmes. En 1984, j'ai participé à la campagne de John Kerry sur Boston. Alors, ma première campagne américaine. Le local de campagne sur State Street était animé par un remarquable directeur de campagne : Paul Rosenberg. Dans l'animation de l'équipe de campagne, le sport occupait une place considérable. Les défis sportifs étaient très nombreux.
Et à cette époque, l'équipe rapprochée de campagne de Kerry devait le freiner sur des initiatives sportives. Je me souviens d'un défi qu'il voulait lancer pour traverser la Charles River à la nage.
Le vélo occupait déjà une place importante. Et à 72 ans, imaginer l'intéressé
prendre soin d'emporter son vélo pour faire des parcours en marge d'un sommet international pénible, c'est quand même un volet sympa de la nature humaine. Dans une vie, les passions restent toujours les mêmes et quel plaisir d'y céder, de les assumer pleinement car on ne gagne jamais contre son tempérament même si quelques bobos sont à collecter au passage.
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