Jamais l'état des berges des cours d'eau dans l'agglomération grenobloise n'a été aussi catastrophique. Dans la traversée de Grenoble, les berges de l'Isère vers le départ des bulles de Grenoble sont un dépotoir. Celles du Drac (versant Ouest) entre Echirolles et Pont de Claix sont impraticables. Les berges de la Gresse entre Pont de Claix et Varces ne font l'objet d'aucun entretien et pour terminer sur une aire de … caravanes en pleine zone de protection absolue des eaux de Grenoble. Puis entre Varces et Vif, ces mêmes berges s'effondrent par moment posant de sérieuses questions de sécurité.
Et la liste peut continuer.
Des espaces à vocation de loisirs familiaux sont totalement non-entretenus.
Quant aux berges de cours d'eau dans des endroits moins accessibles mais qui doivent être entretenues pour des raisons de sécurité, c'est un
abandon absolu : Lavanchon, Gresse, Bruyant … sont dans des états inédits.
Ce qui augure de potentielles graves menaces lors des orages d'été si des barrages naturels se font jour dans des goulets d'étranglements.
L'abandon de ces espaces naturels est totalement inédit à ce point. Des millions d'euros partent dans les hausses d'indemnités d'élus, les comblements de passifs récurrents d'organismes défaillants de longue date … : mais l'actuel système politique se détourne d'actions protectrices de la nature, de la qualité de vie et de la sécurité dans l'agglo.
Denis Bonzy 
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