Demain, en Espagne, Podemos va peut-être bousculer l'échiquier politique. Un parti créé en 2014 peut arriver au pouvoir en … 2015. Impossible en France où tout est figé. Tout sauf les marques des partis. Le "paquet cadeau" change mais le contenu et les dirigeants restent toujours les mêmes.
Pourquoi au bal politique français, Marianne succombe-t-elle toujours aux mêmes cavaliers ?
Aux Etats-Unis, le Tea Party est né en 2008 quand les "héros du quotidien", les citoyens qui résistaient face à la crise de 2008, s'organisaient. Ils ont fait l'élection de … novembre 2010.
En Grèce, Syriza a été fondé en 2004. 11 ans plus tard : au pouvoir.
…
La question n'est pas de savoir qui est de droite ou de gauche mais de constater que dans ces pays le bal politique bouge.
Au moment où les remises en question s'imposent, en France, la politique est un îlot où rien ne change. Les contribuables financent les partis, leurs permanents et leurs trésors de guerre. Le balancier fait que le battu devient l'élu 6 ans plus tard et ainsi de suite.
En France, le cavalier de Marianne attend tout simplement le prochain bal. Il a alors toutes ses chances.
Le désert culturel est absolu mais
pourquoi chercher des idées puisque l'électeur revient toujours à une case connue de départ ? C'est cynique mais tellement juste comme analyse de la part des intéressés.
Le pays de la "Révolution" n'a plus de révolutionnaires. Marianne a peur des révolutionnaires tellement elle s'est embourgeoisée. Elle veut l'assurance du confort et non pas le frisson de l'audace. Que Marianne est devenue triste, prévisible, monotone. Elle s'encanaille parfois en usant de nouveaux mots mais surtout ne pas passer aux actes, le danger serait trop grand. A force de ressembler à Marianne, ses cavaliers sont contaminés par la monotonie.
Par média, Marianne vivra demain le frisson par procuration. Chez le voisin. Mais tout rentrera vite en ordre pour le prochain bal. Le nom de la marque UMP va changer. RPF, UNR, UDR, RPR, UMP … : les cavaliers changent de costumes mais restent les mêmes. Marianne s'en contente.
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