Denis Bonzy

Journée de la Terre : à quand la prise de conscience qu’il n’y a pas de planète B ?

La période actuelle est d'abord celle des contradictions les plus extrêmes. Elle est celle qui produit le plus dans tous les domaines avec des avancées considérables mais dont les héritages s'annoncent les plus dramatiques. C'est le cas particulièrement en matière d'environnement. 

Tous les rapports concluent à l'impossibilité de continuer sur le "rythme actuel" mais rien n'est fait pour … changer. Et il faut compter avec un important temps d'inertie entre le moment de la décision et celui des conséquences positives concrètes.

Fleurs

L'environnement est frappé lui aussi par le fatalisme ambiant. Un fatalisme qui règne dans de très nombreux autres domaines. Un remarquable article de Libération m'a été signalé via Twitter. Tout est tellement juste dans ce constat.

En effet, la période actuelle est d'abord celle des chapes de plomb. Une forme de déterminisme qui aurait vocation à imposer des pensées uniques généralisées. Autant de pensées uniques qui pourtant évitent soigneusement les vraies


questions donc a fortiori les réponses :

– comment une société peut-être gouvernée sans vrai projet collectif ?

– comment une société peut vivre de façon harmonieuse sans fluidité interne ?

– comment une société peut fonctionner en détruisant sa planète et en sachant qu'il n'y a pas de planète B ?

Il est quand même temps de poser ces vraies questions, et mieux encore, de veiller à obtenir des réponses pour fonder ses choix démocratiques.

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