Dans 50 Communes de l'agglomération lyonnaise aujourd'hui, il n'y a pas de second tour des cantonales ! Non pas parce que les élus auraient tous été désignés le 22 mars. Les habitants n'avaient pas voté non plus le 22 mars parce que la métropole lyonnaise a négocié la disparition du Département là où la métropole est compétente évitant ainsi une accumulation d'échelons administratifs.
Faire plus simple c'est possible, Lyon a montré l'exemple.
Pourquoi cet exemple n'est pas suivi ? Parce que la classe politique veut d'abord
la multiplication des fonctions et non pas la simplicité des échelons administratifs.
La multiplication des fonctions, c'est l'assurance de + d'indemnités, + de collaborateurs à caser, + de postes à répartir … : bref le cirque politique budgétivore que chacun connaît désormais trop bien.
Mais davantage de simplicité, c'est aussi davantage de responsabilité. Or toute une partie de la classe politique ne veut pas de la responsabilité. C'est jamais de sa "faute". C'est la faute des prédécesseurs. Celle du préfet. Celle des autres … Là encore, c'est le cirque que chacun connaît et qui fait le lit de l'abstention à juste titre : pourquoi voter pour des personnes responsables de rien ? A quel titre alors émettre un jugement sur leurs actions ?
Pourquoi Grenoble ne suit pas l'exemple de Lyon ?
Si la droite devient majoritaire au département, proposera-t-elle tout de suite cette réforme de bon sens qu'elle a préconisée dans ses textes ?
Pourquoi la gauche a-t-elle pris tant de retard par rapport à Lyon sur ce chemin de la simplification administrative ?
Tant que la classe politique jouera avec les vraies réformes que rien n'empêche de traduire dans les faits comme Lyon le prouve, elle sera le premier facteur de l'abstention et de la poussée des votes protestataires.
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