Vancouver, Seattle, Chicago … et bientôt Montréal : que de villes réforment les règles locales pour permettre le retour d'animaux de la ferme en ville (poules, abeilles …). C'est une évolution très positive.
Pour qu'elle soit possible dans l'agglomération grenobloise, il faut réviser le SCOT. La conception densifiée de l'urbanisme dans l'agglo est à l'opposé des nouvelles tendances positives.
Il faut :
– dé-densifier,
– augmenter la part reconnue aux espaces verts de proximité,
– augmenter les superficies par appartement avec des balcons au maximum,
– multiplier des espaces conviviaux pour des jardins familiaux par exemple,
– …
L'une des inégalités sociales majeures demain sera dans le partage de l'espace et pas seulement dans les montants des comptes en banques.
Pour éviter cette inégalité sociale, il ne faut réserver l'habitat densifié aux personnes à moyens limités et l'espace à ceux qui ont des moyens financiers.
La mixité ne s'impose pas. Elle s'organise en avance en évitant les chocs manifestes de conditions de vie.
Après avoir particulièrement raté la reconversion de ses vieux bâtiments publics ou industriels, il serait temps que l'agglo prenne mieux ce tournant de la réconciliation entre nature et espace urbain. Ce devrait être actuellement une
priorité absolue avec des projets concrets.
C'est d'ailleurs l'enjeu même de l'identité des Verts locaux à terme. Hier sur FR3 Alpes, le débat sur les départementales était d'une tristesse inquiétante. Pas de vision. Mais surtout pas d'identité forte d'un parti à l'autre. Que des contestations à la marge. Morne plaine.
A quand un vrai nouvel habitat dans l'agglo ?
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