Depuis mars 2014, c'est le 1er débat de fond qui est ouvert : la question de la gratuité des transports collectifs. Le Dauphiné Libéré y consacre ce jour un bon reportage.
Mon sentiment est le suivant et de longue date puisqu'exprimé dès janvier 2008.
Option confirmée lors du débat des municipales sur Grenoble.
Mon constat est le suivant :
1) l'actuel embouteillage permanent de l'agglo ne peut demeurer. Il faut donc une mesure choc.
2) La gratuité des transports collectifs est cette mesure choc. On donne toutes les chances aux transports collectifs pour optimiser leur impact = gratuité.
3) Une période probatoire de 12 mois à 18 mois de gratuité est définie = ceux qui veulent le succès des transports collectifs vont se mobiliser pour rendre la mesure plus durable. Dans cette période, pour bien irriguer le péri-urbain, il faut diversifier les modules des transports collectifs pour disposer d'une gamme adaptée aux réalités du péri-urbain et
respecter les hameaux des franges vertes.
4) Au bout de 12 mois à 18 mois, un point matériel est effectué sur des bases objectives : les réalités du marché.
5) Si les transports collectifs ont performé dans la croissance de fréquentation = durabilité de la gratuité.
Si les transports collectifs n'ont pas performé = mise en place d'un plan de contournement de l'agglomération grenobloise.
6) C'est pragmatique. Cela permet de sortir des blocages permanents et des oppositions de principe.
Ce qui est sûr, c'est que l'agglo doit avancer sur plusieurs dossiers de fond dont ses embouteillages permanents.
Il n'est plus possible pour elle de vivre des postures gadgets et de l'immobilisme. C'est sa compétitivité dans la concurrence des territoires qui est en cause.
L'électrochoc de la gratuité des transports collectifs est une des mesures pour sortir de l'actuel immobilisme.
C'est aussi un test d'identité pour la municipalité Piolle qui doit changer de braquet pour montrer sa valeur ajoutée sur des sujets de fond.
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