Denis Bonzy

Abercrombie et la définition du sacré du look

Débat très important hier devant la Cour Suprême des Etats-Unis sur les limites des "codes vestimentaires" dans les entreprises. L'accusée :  Abercrombie, la marque qui a probablement poussé le plus loin ces dernières années le sacré du look. 

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Au pays de la conception la plus large de la "libre  entreprise", le Juge suprême allait-il fixer des limites notamment à l'embauche pour casser le sacré du look ?

En l'espèce, c'était le choc entre plusieurs libertés dont la liberté religieuse avec ses signes extérieurs à l'embauche.

Sur le plan commercial,


Abercrombie a été mise en cause pour avoir poussé trop loin la dictature d'un look. La firme a vu ses ventes baisser et elle a corrigé le tir progressivement en lançant notamment une campagne publicitaire à destination de tailles plus "fortes" qu'à un moment elle excluait ouvertement de ne pas servir. 

Les vendeurs étaient recrutés sur des critères très précis, restrictifs, incontournables. De même pour les vendeuses.

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C'est probablement la marque vestimentaire qui a poussé les obligations internes du look le plus loin possible.

La décision de la Cour Suprême est attendue courant juin. Son contenu sera très important dans l'arbitrage entre le choc de plusieurs libertés.

 

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