A près d'un an des dernières municipales, la question souvent posée est celle de l'appréciation sur les décalages entre les priorités et les actions mises en oeuvre. Les vrais retards de l'agglomération grenobloise sont dans trois directions :
1) L'écologie : la Métro suscite un mimétisme institutionnel et une course à la dimension démographique des egos qui est la menace n°1 sur le maintien de la diversité naturelle des paysages de l'agglo.
L'écologie est le vrai défi de la présente période. Hier, à Montréal, Mélanie Joly a annoncé sa candidature pour les législatives sur ce thème du … changement climatique. Elle a raison. Sa candidature ne faisait plus guère de doute comme Exprimeo l'évoquait il y a plusieurs jours déjà à partir d'un article que Mélanie Joly avait placé parmi ses favoris.
Mais le choix des raisons compte. L'écologie est la 1ère raison. Dans son ouvrage, elle donne des perspectives novatrices qui ne doivent pas être le privilège de territoires lointains.
Ici, toutes les alertes se multiplient. Mais les actions structurelles réelles fortes se font attendre.
2) Les inégalités sociales : tant que le fossé des inégalités sociales se
creusera, la cohésion de la société sera terriblement éprouvée. La première mesure contre les inégalités sociales c'est l'emploi et non pas l'assistanat.
Là encore, pas de mesure structurelle forte.
3) L'optimisme est le troisième échec des 12 derniers mois. Entre les politiciens professionnels tout n'est que polémiques, querelles, invectives, agressions permanentes. Il n'y a qu'un domaine qui ait échappé à ce climat c'est la hausse de + 256 % à la Métro. Là il n'y a pas eu de polémique ni de vote … contre !
Mais en dehors de ce consensus ponctuel sur la hausse délirante des indemnités, tout n'est que champ de batailles. En pleine crise, l'équipage politique est trop divisé pour arriver à de bons résultats. Ces divisions permanentes donnent le sentiment d'une crise généralisée. Rien ne va puisque tout est toujours contesté. L'optimisme n'est plus chez lui dans ce contexte. Il y a une agressivité ambiante qui est très destructrice. Elle n'était pas prévisible à ce niveau, bien au contraire.
Ce sont là les vrais retards de l'agglo.
Des retards qui la pénalisent fortement face à d'autres géographies qui avancent dans l'actuelle compétition des territoires.
Ce sont les trois domaines sur lesquels les travaux de réflexion doivent porter pour les prochaines échéances (dont les régionales et les législatives) parce que ce sont les défis essentiels pour débloquer l'immobilisme de l'agglo.
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