49-3, DSK, loi Macron, … une République à l’agonie

Plus un jour désormais sans que des faits n'aboutissent pas à conclure que la Vème République est en train de mourir sous nos yeux et dans le ridicule le plus dépourvu de pudeur.

L'article 49 alinéa 3 était l'une des armes grâce auxquelles la Vème République se voulait "la démocratie dans l'action" face à une IV ème République où la démocratie avait été l'inaction par la paralysie permanente.

Mais désormais, il n'y a plus ni démocratie avec de tels artifices ni action. C'est du perdant-perdant.

DSK avec un procès où le sentiment de "justice perçue" sera que le seul à passer à travers les sanctions c'est le … plus puissant. Quel message !

Des images terribles d'un personnage arrogant, protégé par la République pouvant choisir son entrée à la différence des autres justiciables, escorté par des forces de gendarmerie pour quitter un palais de justice … : bref l'opposé de la théorie de l'égalité des justiciables. 

La Loi Macron caricaturée autour de

trois ou quatre articles alors même qu'elle apporte des aménagements de simplifications parfois considérables et qui auraient pu être apportés depuis si  longtemps déjà. Des débats parlementaires à regarder qui dissuadent au bout de quelques minutes d'être … parlementaire avec ce ton d'autosatisfaction béate pour pontifier sur des banalités qui pourraient être réglées si rapidement dans un autre cadre et à moindre prix sur les impôts …

… : tous ces faits éloignent de la politique. C'est la fin d'un régime politique incapable de se réformer, d'abandonner des abus d'une monarchie républicaine. Les scandales se succèdent à un rythme tel qu'ils se neutralisent les uns les autres. 

C'est un constat d'autant plus inquiétant qu'il intervient en pleines crises multiples : finances, climat, religions …. Des crises face auxquelles les institutions de la Vème République étaient supposées assurer une forme d'efficacité dans ce combat. 

Mais ces institutions protègent le pouvoir et rien d'autre dans une irresponsabilité telle que le suffrage universel direct est prêt à tous les excès. Une situation irréelle, irresponsable, pathétique.