La polémique engagée par l'adjoint d'Eric Piolle sur Grenoble au sujet de la nouvelle halle de tennis est assez irréelle. Le Club 20 sur son blog a publié la lettre que je lui ai adressée à ce sujet. Jusqu'où la classe politique française va-t-elle pousser la démagogie populiste à attaquer y compris l'élite sportive alors même qu'elle devrait valoriser cette mentalité de l'effort, de la performance et de la solidarité collective.
Demain soir, lors de la finale du Super Bowl, tous les chiffres perdent la raison. L'année dernière, c'était 10 000 tweets à la seconde !
Il y a une réelle magie du sport. Cette magie, c'est d'abord que chacun peut vivre son sport, son défi et cela à tous les âges. Et chaque âge ouvre sur un nouveau défi.
Le sport contient ce gout de vivre que la politique française a perdu. Et à Grenoble, les Verts qui avaient fait de la fête une promesse de campagne ont la "fête triste" une fois au pouvoir. Les stigmatisations sont légion : Tour de France, cirque, six jours, infos de rues, musiciens du Louvre … et maintenant tennis.
A ce rythme
s'aimeront-ils encore eux-mêmes en fin de mandat alors même que leur victoire était pour partie liée à cette culture de la "fête décalée" qui a plu notamment à la jeunesse ?
Pour les vrais sportifs, l'élite est partout. Le cycliste de 71 ans qui monte les 21 lacets de l'Alpe d'Huez en battant son record, dans sa tête, il appartient à "l'élite". C'est comme le joueur de tennis non classé qui fait une "perf" en battant un classé. Et ainsi de suite dans chaque sport …
Dans ce contexte, il y a des moments où la magie atteint des sommets. C'est le moment où la compétition bat son plein. Ce sera le cas demain soir : belle fête collective dont le stade est un merveilleux temple où chacun vit ses passions.
Denis Bonzy 
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