Denis Bonzy

La victoire simple du « moins d’impôts et moins de Gouvernement »

Depuis juillet 2014, l'équipe des correspondants d'Exprimeo a remarquablement identifié les marqueurs à surveiller.

Joni Ernst a été présentée dès le … 04 août 2014 alors qu'elle est "découverte" par des médias français depuis … 24 heures.

Joni Ernst

Il en est de même pour Mia Love (07 mai 2014) comme pour tant d'autres nouveaux vainqueurs du 4 novembre.

Mia love bis

La vague était facilement détectable parce que reposant sur un message simple : la volonté d'aller vers "moins d'impôts et moins de Gouvernement". Et le dispositif technique américain de la moyenne des sondages sécurise beaucoup les prévisions.

Les déficits publics, le plan de sauvetage des banques sans responsabilité des banquiers, la réforme de l'assurance-maladie, l'incapacité à maîtriser l'immigration de masse, des nuances perçues comme des fragilités à  l'international … : tout était mobilisé pour la sanction. 

Une sanction qui a été rude mais pas aussi


sévère que ce qu'elle pouvait être.

Et Obama partait avec un taux d'approbation de confiance de 44 %. C'est dire l'équité d'appréciation d'analyses de journalistes français qui parlent d'un "président désavoué" … que devraient-ils dire quand Hollande plafonne à … 18 % de confiance ?

C'est une vague d'élus très "populistes" qui accède aux responsabilités. Et le mot populiste n'a aucune connotation péjorative. Ils reprennent les revendications populaires, celles du peuple. 

Sans inflexion dans la politique française et toutes circonstances comparables, il y a une volonté de revanche sur l'élite classique qui devrait faire réfléchir aussi en France quand Marine le Pen est à 30 % d'intentions de votes au 1er tour d'une présidentielle.

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