Denis Bonzy

J – 3 : défendre les « années Obama »

Mardi soir, très probablement, Barack Obama enregistrera une défaite forte perdant la majoriuté au Sénat.

C'est  une situation inquiétante, grave et regrettable.

Elle est inquiétante, parce qu'elle montre combien l'opinion moderne use vite. Combien elle exige des résultats immédiats. Combien elle sanctionne sur le champ.

Elle est grave, parce que le succès du Parti républicain va accélérer le lancement de la présidentielle 2016, paralyser les décisions de la première puissance au monde et ouvrir la pré-retraite de l'un des meilleurs leaders du début du 21 ème siècle.

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Ce dernier volet est le côté le plus regrettable. L'apport de Barack Obama est historiquement considérable. Il a apaisé l'image des Etats-Unis dans


le monde. Il a replacé les Etats-Unis dans un logique de puissance exprimant un leadership à l'écart de la brutalité et des  simplismes caricaturaux du texan qui l'avait précédé.

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Bref, il a cherché à donner des réponses complexes à un monde complexe et il y est parvenu très souvent notamment en matière économique avec un bilan remarquable par rapport à la situation de début de mandat.

Il y a parfois dans les démocraties modernes une aspiration à détruire ce qui a été adoré  hier. Dans le cas de Barack Obama, c'est une évolution bien triste et négative.

DB

Obama 09 10 14

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