le 4 novembre 2014 s'annonce comme un choc politique de première ampleur. A circonstances constantes, le Parti Républicain franchira le seuil des 51 Sénateurs donc enregistrera une victoire politique d'une ampleur considérable.
Ce n'est pas seulement l'ampleur historique de cette victoire qui va profondément modifier l'équilibre politique au sein même des pouvoirs américains. C'est le profil de la nouvelle majorité républicaine. Une majorité décomplexée, qui veut vivre à l'intérieur une nouvelle "révolution conservatrice" et retrouver l'esprit des années Reagan à l'extérieur.
C'est cette mentalité qui a creusé l'actuelle impopularité d'Obama. Une impopularité surprenante au point que son bilan est actuellement jugé avec le même rejet que celui de … GW Bush en 2006 !
C'est une nouvelle donne internationale majeure bien au-delà des frémissements de modifications des frontières politiques françaises.
La première puissance mondiale vient de connaître deux évolutions fondamentales :
– la perception de l'urgence de mesures face au changement climatique,
– la certitude que sa sécurité intérieure exigeait des mesures militaires considérablement plus radicales que ce qui est perçu comme
des hésitations permanentes d'Obama et de Kerry, hésitations aujourd'hui caricaturées comme les "Carter" du moment.
Si cette vague républicaine d'ampleur se confirme, c'est la réelle nouvelle donne politique de la rentrée 2014.
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