Au début de la course pour obtenir le label #FrenchTech avec les aides publiques qui en découlent, ce fut la candidature de Lyon.
Puis Grenoble est entrée dans la course.
Ensuite, ce fut au tour de St Etienne de déposer sa candidature alors même que St Etienne appartient au pôle métropolitain de Lyon.
A cette seule étape, une même région comptait déjà 3 candidatures différentes, concurrentes, en son sein !
Et maintenant, il s'ajoute la candidature d'Annecy.
La seule région Rhône-Alpes compte donc 4 villes candidates c'est à dire, à elle seule,
un tiers du total des villes susceptibles d'être retenues à l'issue.
C'est l'illustration la plus caricaturale de l'absence totale de gouvernance de la Région Rhône-Alpes. Au sein de la partie alpine, c'est la confirmation de l'échec du Sillon Alpin avec la nouvelle concurrence ouverte entre Annecy et Grenoble.
Au moment de la compétition internationale, comment imaginer que des élus de villes séparées de 200 km au plus soient dans l'incapacité de discuter ensemble pour déposer une seule et même candidature dotée ainsi d'un seuil technique de réelle compétitivité ?
C'est un terrible échec pour la majorité sortante de la Région Rhône-Alpes que d'avoir été dans l'incapacité de faire vivre une telle gouvernance.
Denis Bonzy 
Laisser un commentaire