Au printemps 2008, la campagne de Barack Obama est très serrée avec Hillary Clinton. La primaire a été difficile. Les écarts sont étroits. Avec le profil atypique de McCain, les Républicains n'ont pas la partie perdue en dépit d'une usure répulsive de GW Bush.
La présidentielle va basculer en une semaine : du 19 au 24 juillet 208.
Barack Obama engage son premier grand déplacement international dont Afghanistan, Irak, Israël et Berlin.
En une semaine, l'Obamamania internationale va naître.
Son discours à Berlin soulève la foule le rapprochant de Kennedy.
D'un coup l'Amérique retrouve un leader capable de porter sa voix, défendre ses valeurs, lui rendre l'image d'elle-même qu'elle aime.
Sur une ville comme Boston,
au printemps, le siège de campagne d'Obama est en périphérie, de dimension modeste. A la sortie de l'été, il faut déménager pour accueillir tous les bénévoles qui vont se presser dans un local situé à la frontière du quartier des affaires et du quartier chinois.
En 2012, Mitt Romney va tenter de "refaire le coup" : être légitimé par une tournée internationale euphorique. Elle tournera au désastre avec des maladresses notoires.
Il y a des moments imprévisibles où une campagne électorale bascule. Ce fut le cas lors de cette semaine de juillet 208. Obama revient sur le sol américain avec une aura totalement différente de l'image de marque de son départ.
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