Je suis actuellement surpris par l'absence d'interrogation sur le constat suivant : au moment même où pour la première fois à ce point un Gouvernement officialise la reconnaissance d'un "effet de taille" par la concentration des collectivités, l'actuelle région Rhône-Alpes peut-elle se permettre deux candidatures aussi offensives et distinctes que celle de Grenoble et celle de Lyon dans le cadre de la #FrenchTech ?
Lors de la candidature pour les JO d'hiver 2018, j'avais déjà à l'époque posé cette question : Rhône-Alpes pouvait-elle se permettre la candidature de Grenoble et d'Annecy ?
La réponse a été négative et dans quelles conditions cinglantes pour les deux villes : Grenoble n'a pas franchi le tour éliminatoire, ce qui a été une humiliation collective pour une ancienne ville olympique, et Annecy n'a jamais été dans la course finale.
Cette expérience devrait être méditée.
Grenoble doit montrer ses muscles. Et beaucoup plus
qu'actuellement y compris auprès du grand public.
C'est une compétition majeure. La défaite de Grenoble pour les JO 2018 a été le réel tournant de la mandature Destot. Elle a installé l'idée d'usure, d'échec.
L'intérêt de tous les Grenoblois c'est que la candidature de Grenoble à la #FrencTech soit retenue parmi les premières et que bien davantage elle devienne une valeur emblématique nationale : l'avenir s'invente et se vit déjà ici. C'est l'intérêt de Grenoble comme c'est l'intérêt de l'équipe d'Eric Piolle : "la nouvelle gauche" ne doit pas être assimilée au retour à la diligence donc au passé mais notamment à la capacité à concilier la qualité de vie et les nouvelles technologies.
Les moyens financiers publics dévolus à ce défi collectif devraient être considérablement renforcés.
DB
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