La course n'est pas entre François Hollande et les électeurs mais entre François Hollande et les créanciers de la France. La nomination de Valls était d'abord un message aux créanciers de la France après plusieurs alertes des organismes compétents. Hollande leur passait un message clair : le temps des économies et des réformes structurelles est engagé.
Avec les européennes, avec la gauche divisée, avec un PS réduit à un score dérisoire pour une formation de gouvernement, le doute est revenu. Et si les annonces étaient sans lendemain ? Les organismes prêteurs ont désormais de quoi
diversifier leurs placements sur la zone euro avec le "retour en grâce" du Portugal et de l'Espagne.
Augmentation du risque sur la France et possibilité de placer ailleurs = probable augmentation des taux sur la dette de la France.
Avec un point d'augmentation des taux, la dette de la France explose. Tout le niveau de vie du secteur public français devient insoutenable face aux intérêts.
Ce schéma est désormais non seulement possible mais probable.
Moody's vient de lancer une alerte forte le 26 mai : note Moody's
Dans ce contexte, Hollande n'est plus audible.
La visibilité sur la date réelle de la fin du mandat de Hollande est désormais sérieusement engagée.
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