Après une élection, il faut toujours se méfier des ré-écritures en connaissant le résultat. Le résultat ne doit pas donner la grille de lecture a posteriori permettant de "remettre en ordre" le déroulement des faits.
En réalité, cette campagne a été dominée par deux inconnues plus fortes que jamais : celle des isoloirs et celle des isolements.
Isoloirs, parce qu'ils ont été "négligés" dans des proportions inhabituelles. Près d'un électeur sur 2 est resté à l'écart des isoloirs le 23 mars ! Mais aussi parce qu'ils ont été plus mystérieux que jamais. Un candidat ayant
réalisé 7 % des voix lors d'une législative en 2012 gagne avec 40 % des voix moins de 24 mois plus tard.
Isolements, parce que ce fut d'abord une campagne de monologues généralisés : chacun sur sa ligne sans échange de fond sur des sujets majeurs.
Ce magazine du Club 20 tente de mettre en relief les temps forts de cette campagne étonnante :
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