Denis Bonzy

Elections municipales : vers une fin de campagne de merde ?

Il y a manifestement des personnes qui se complaisent dans des approches d'une particulière gravité dans les circonstances actuelles. 

Quelles sont les circonstances actuelles ?

1) Le 1er pouvoir d'évocation de la politique : le mépris ou le dégoût : voir enquête opinionway ci-dessous,

2) Hier, la version Internet d'un journal national portait une mention doublement intolérable au sujet d'un candidat et des réactions éventuelles en lien avec une situation d'ordre purement personnel.

3) Mais avant hier, aujourd'hui et demain, des snippers


se réfugient dans l'anonymat pour salir, injurier … avec d'ailleurs une telle partialité que leur engagement politique personnel devient vite évident.

Il y a des rédacteurs qui honorent l'anonymat parce qu'ils émettent des opinions argumentées. Mais d'autres se spécialisent manifestement dans la destruction systématique ou dans le cirage de pompes obscurantiste. Pourquoi ne pas assumer alors la responsabilité de leur engagement ?

Il n'y a qu'en politique où le premier con venu peut déverser ses rancoeurs en totale irresponsabilité et en plus … les candidats se la ferment comme si faire de la politique c'était d'abord accepter d'être injurié. Il n'y a qu'en politique qu'un engagement peut ainsi exposer à ne plus être respecté dans la plus totale banalité.

4) Et puis, il y a des reportages plus "subtiles" qui empruntent une part de vérité mais qui oublient une précision qui changerait si significativement les choses. C'est le cas ce jour du site de France Bleu sur les élections municipales de Grenoble. C'est une présentation scandaleuse me concernant.

Je ne suis pas "l'ex-directeur de cabinet d'Alain Carignon" mais l'un des 7 anciens directeurs de cabinets, le premier chronologiquement (1983-1986). Ma vie ne s'est pas arrêtée à 1986. Je ne suis pas à la retraite depuis cette période où j'avais … 31 ans ! Pourquoi les autres candidats n'ont-ils par leur parcours présenté au même âge, quand ils avaient 30 ans ? Qu'est ce  qui me vaut ce privilège ?

Je n'ai pas été déçu par les "primaires de l'UMP" contrairement à ce qui est indiqué. D'abord, il ne s'agissait pas des "primaires de l'UMP" parti dont je ne suis pas adhérent. Et ensuite, c'est la formation organisatrice qui a bouclé le processus.

Il faut bien que les choses soient claires. Je me suis engagé pour que les choses changent. L'un des premiers changements nécessaires dans la politique française, c'est que les politiques aient des couilles pour prendre des décisions courageuses et qu'ils cessent de se laisser piétiner comme des moins que rien. 

Sur ces deux plans, j'ai confiance dans mon tempérament et je ne suis pas disposé à subir une fin de campagne de merde en la fermant.

J'ai mis un commentaire sur le site Internet préhistorique de France Bleu. J'espère qu'il sera publié ce qui n'est pas le cas au moment de la rédaction de ce billet …

Tout est possible quand on le veut , surtout casser des codes inacceptables.

Car dans la vie quand tout se vaut, c'est que la valeur est devenue … rien.

C'est une "fatalité" que je n'ai jamais reconnue.

DB

Femme bras d'honneur

 

Politique dégout janvier 2014

 

Commentaires

Une réponse à « Elections municipales : vers une fin de campagne de merde ? »

  1. Avatar de LeGreBon

    Nous comprenons votre profond désarroi.
    Pour vous détendre, lisez http://www.legrebon.com
    LeGreBon, activateur de sourire retrouvé sans prescription.

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