La décision de Gilles Dumolard et de ses co-équipiers de mettre un terme à leur candidature est une décision indépendante qui mérite d'être respectée sans instrumentalisation.
La réalité des faits est simple : le mercredi 15 janvier une réunion de travail est intervenue. Sur invitation de Gilles Dumolard, j'ai présenté notre projet qui est, pour l'essentiel, disponible depuis juillet 2013 et qui a fait l'objet d'une forte audience, montrant si besoin était, l'intérêt pour le débat d'idées qui anime les Grenoblois.
Lors de cette réunion, trois sujets ont été à l'origine de divergences :
– le pouvoir de révocation,
– l'abrogation du SCOT,
– la place nouvelle reconnue aux procédures référendaires d'initiative populaire.
A l'issue de cette réunion, il a été convenu :
1) de vérifier la compatibilité des priorités,
2) d'échanger par mails pour éviter les malentendus éventuels.
J'ai reçu un message de réactions à mon projet.
Ce message a fait l'objet d'une
réponse de ma part le 25 janvier à 17 heures 31.
Un second message portant des précisions supplémentaires a été adressé par mes soins à Gilles Dumolard le 26 janvier à 18 heures 55 demandant des explications sur des zones apparentes de divergences.
Ce dernier message n'a reçu aucune réponse jusqu'à ce jour de la part de Gilles Dumolard. Il n'y a eu aucun autre contact de quelque nature que ce soit.
Voilà la réalité matérielle des faits. S'il devait y avoir un doute, la publication intégrale de tous les mails sans la moindre exception dissiperait tout malentendu.
L'un des enjeux majeurs de la présente période est celui d'une nouvelle gouvernance : un accord sur des idées.
Pour nous, il ne s'agit pas d'une formule mais d'actes.
Je ne participerai pas à une quelconque polémique sur cette issue.
Cette issue montre trois réalités :
1) notre différence par rapport aux négociations exclusivement individuelles qui ont animé la composition d'autres listes,
2) notre liste est désormais la seule a être composée de membres de la société civile qui ne soient pas des satellites-alibis d'appareils politiques,
3) puisque Gilles Dumolard met désormais à égalité tous les candidats donc tous les programmes, c'est que manifestement le nôtre ne retenait pas son attention de façon prioritaire. Par conséquent, il confirme de lui-même le choix qui a été le mien.
DB
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