Denis Bonzy

Le vent du grand Changement commence à souffler : la citoyenneté libérée

Les premiers débats publics commencent à donner des enseignements concordants :

1) L'impopularité du bilan de la période 2008 – 2014 : c'est le bilan de la coupure : décisions solitaires, image abîmée, urbanisme contesté, ville qui souffre des chantiers, insécurité galopante. Ce socle n'est plus un tremplin mais un plongeoir.

2) L'impopularité de la Métro : c'est le repoussoir généralisé.


Critiquer la Métro, c'est … la compréhension garantie. Elle est devenue la caricature du pouvoir lointain, dépensier, irresponsable, autiste : bref, tout ce que l'opinion veut sanctionner.

3) Les fractures à gauche : l'existence de deux gauches dans l'agglo est maintenant manifeste. Jusqu'où pourra aller l'expression de cette fracture sans impacter de façon irréversible les possibilités d'alliances pour le second tour ? C'est aujourd'hui la question posée montrant qu'une étape nouvelle est désormais franchie.

4) La conception frileuse de l'opposition partisane : Matthieu Chamussy peine à s'exprimer … UMP. Hier soir à la Maison de la Nature et de l'Environnement de l'Isère, après avoir donné le nom de sa liste, il y a eu un blanc puis une référence à l'UDI puis à … l'UMP, presque contraint. Etonnant parcours pour un candidat qui a dépensé tant d'énergie à conquérir ce "label". C'est la chance pour notre équipe que d'avoir une concurrence qui peine tant à s'aimer elle-même et à ne pas avoir honte de ses références.

5) Les candidats du pouvoir sortant (PS et UMP) commencent à être agacés par les débats. Ils sont mal à l'aise. Les prochaines défections commencent à probablement à être évoquées au sein des équipes rapprochées des candidats en question. Leur expression est celle de la vieille politique avec hier soir des formules "terribles" par exemple sur le stationnement "il faut verbaliser encore davantage pour que les habitants prennent le pli..." : priorité partagée par Matthieu Chamussy, Jérôme Safar, Philippe de Longevialle.

6) La participation populaire aux débats marque un tournant. Elle montre l'attachement à la démocratie participative. Elle permet la découverte des "nouveaux" candidats. Piolle est un mystère pour moi : il est sympa mais il y a des moments où il me parait terriblement idéologique, dogmatique. Quelle facette domine ?

Quant à moi, je souhaite surtout montrer que l'avenir réside dans une citoyenneté libérée où l'initiative est spontanée, avec des décisions partagées.

C'est le retour à l'esprit pionnier de Grenoble et cette vitamine collective est probablement la meilleure condition pour sortir de la crise.

NB : et à la sortie (entre la MNEI et la Préfecture) il y avait le "comité d'accueil" des prostituées par groupe de 3 ou 4 tous les 20 mètres….

DB

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