Denis Bonzy

Le premier vainqueur de la campagne 2014 : la rumeur sans logique !

J'ai connu de nombreuses campagnes électorales de 1989 à 2001 (date de mon retrait de la vie publique locale) mais je n'ai jamais connu une campagne avec une place  aussi grande accordée aux rumeurs sans logique.

Le cortège s'allonge chaque jour :

1) constat : Grenoble est une ville numérique avec des chiffres officiels élevés d'internautes grenoblois donc être présent sur Internet c'est … être  sans influence ou décalé (rumeur),

2) constat : Carignon est sur la  liste Chamussy sur proposition écrite de Chamussy avec de nombreux proches en forte participation


dans les "bonnes places" c'est donc qu'il soutient … la  liste Bonzy qui est concurrente (rumeur),

3) rumeur :  Bonzy n'ira pas au bout, la preuve : il n'ouvre pas de permanence, n'a pas distribué ni collé. Constat : une permanence est ouverte, une distribution a eu lieu, le collage est intervenu ! Rumeur suivante : il n'a pas publié sa liste (comme tant d'autres encore). Et une fois la liste publiée parce que je n'aurai pas fait le tour de la Place de Verdun dans une tenue la plus "originelle" possible à 13 heures ?

Ce  constat est le marqueur n°1 d'un climat politique local malsain, marqué par une nullité croissante, bref d'un système politique sortant incapable d'être à la hauteur des défis.

Grenoble a longtemps voulu être le laboratoire de l'avenir, cette campagne avec la place aussi forte des rumeurs est d'abord le laboratoire de la nullité crade qui a caractérisé les dernières années :

– une opposition nulle, inexistante qui vote la quasi-totalité des délibérations qu'elle conteste ensuite en campagne électorale. Alpexpo est actuellement la cible des attaques de l'UMP mais Savin (UMP) est administrateur d'Alpexpo comme la représentante de Chamussy, Mme Bon ! (cf extrait ci-dessous du CA d'Alpexpo). A quand la publication d'un seul vote de défiance des intéressés ? Impossible, ils ont tout voté, tout soutenu sans exception ! Voilà "l'opposition" dans l'agglomération grenobloise.

– une UMP dominée par des candidats qui mettent leur étiquette au placard pour … être élus et qui veulent ensuite donner des leçons de clarté … d'engagements,

– des écolos qui "gardent la morale" mais à géométrie variable à la condition que la gauche ne soit pas trop mise  en cause,

– des "centristes" qui font l'anti-chambre du PS pour des enjeux personnels ayant d'ailleurs probablement croisé dans le temps d'actuels responsables  d'autres formations politiques dites d'opposition selon des déclarations officielles écrites,

– des communistes qui font la "manche politique" auprès du PS pour tenter de garder quelques griefs en dépit de leur reflux électoral,

– des socialistes qui sont devenus des notables conservateurs coupés des réalités du terrain, premiers  clients des plus chères tables locales mais bien entendu s'y rendant avec la pauvreté à la boutonnière,

C'est un système politique à la dérive, qu'il faut sanctionner en mars 2014 parce que cette sanction est la condition du rebond des Grenoblois sur les sujets qui font leur vie quotidienne.

DB

Bon alpexpo

 

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