Hier matin, nous avons présenté le détail de nombreuses mesures. Préalablement à cette présentation, j'ai exposé le sens global de nos orientations :
" En préalable, rappeler les mots clefs de notre démarche :
- des solutions
- de l’optimisme
- de la confiance
Nous avons un cap prioritaire à suivre : l’emploi.
Parce que l’emploi est la première mesure sociale et qu’il est un enjeu de dignité humaine.
Pour sortir de la spirale du chômage, il faut relancer l’activité économique.
Pour relancer l’activité économique, il faut rallumer le moteur de la consommation.
Pour rallumer le moteur de la consommation, il faut :
– diminuer la pression fiscale c'est-à-dire rendre du pouvoir d’achat aux ménages,
– donner de la confiance. S’il n’y a pas de confiance, donc de l’optimisme dans le lendemain, le nouveau pouvoir d’achat irait à l’épargne de précaution.
Depuis 2012, les ménages français sont statistiquement en perte moyenne de pouvoir d’achat (- 2 % en 2012). C’est un chiffre historique.
Pour les moins de 30 ans, le taux d’épargne est négatif. C'est-à-dire que par exemple la primo accession propriété est devenue impossible.
Pour lever moins d’impôts, est-ce mettre tous les services publics à la diète ?
Non.
Il faut respecter quatre valeurs :
1) une nouvelle gouvernance publique : gérer Grenoble autrement et notamment en mettant fin à des gaspillages intolérables de façon récurrente dans le secteur concurrentiel,
2) une sélectivité des priorités : il faut recentrer sur des services publics qui sont au cœur de l’offre classique : enseignement, solidarités, culture,
3) la proximité et la priorité au terrain : ce qui notamment pour les personnels passe par une profonde revalorisation des carrières de terrain : sur le plan matériel comme dans l’évolution des carrières dont la place de la promotion interne,
4) il faut relancer les recettes liées à la meilleure activité économique d’où le volet lié à l’emploi et aux dessertes de Grenoble.
Il y a également un point technique qui mérite d’être évoqué en préalable : la personne en charge des finances sera également en charge des relations entre les collectivités publiques. C’est un point qui faisait l’objet d’une question à l’AmpéRage dans les documents transmis mais non abordée jeudi soir.
Un seul adjoint sera en charge des relations financières avec toutes les collectivités publiques et deviendra le point de passage exclusif de ces relations.
Dans le même temps, cette ré-organisation doit s’accompagner d’une grande écoute et d’un dialogue permanent.
Cette logique de démocratie à visage humain passe par un meilleur partage du pouvoir, une meilleure transparence des critères de décision, une démocratie plus vivante."
DB
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