Le programme de Vincent Peillon sur le plan "seconde chance" n'est pas à la hauteur des enjeux. Il n'est pas assez ambitieux.
Les enseignements des actions qui marchent sont simples :
1) dans les quartiers difficiles où les taux d'inactivité sont très élevés, il faut un renforcement massif des services "insertion" des Régies de Quartiers qui ont la qualité de la proximité,
2) de même, dans les quartiers délicats, c'est le renforcement massif de la médiation par les moyens donnés aux Régies de Quartiers qui donne les meilleurs résultats dans la durée.
Le "dispositif Peillon" n'est malheureusement pas à la hauteur des défis. Il ne transfère pas assez de moyens à des structures de proximité qui, seules, ont la connaissance individualisée nécessaires.
La Ville de Grenoble comme la Métro sont, elles aussi, trop timorées dans ce domaine. C'est un très mauvais choix pour l'avenir.
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