Denis Bonzy

Les 9 travaux à la sortie de 2013 : la fin de la religion de la dépense publique ou le début d’une jacquerie fiscale ?

Le principal tournant de 2013, c'est probablement le début de la fin de la religion de la dépesne publique. Les ménages ont montré leur mécontentement face à une progression continue des prélèvements publics.

C'est une vieille culture française que de prélever toujours davantage.

Cet extrait du Diable Rouge évoque un dialogue entre Colbert et Mazarin sous Louis XIV (1643 – 1715) : cela n'a pas pris une seule ride.

Colbert : Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J'aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou…

Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l'État…, lui, c'est différent. On ne peut pas jeter l'État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça.

Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent.

Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

Mazarin : On en crée d'autres.

Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.

Mazarin : Oui, c'est impossible.

Colbert : Alors, les riches ?

Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus.

Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.

Colbert : Alors, comment fait-on ?

Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches…

Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là !

Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… c'est un réservoir inépuisable."

C'est la culture du pouvoir à destination des classes moyennes.

Cette culture est intolérable.

Elle l'est d'autant plus quand le produit de l'argent collecté est affecté à des gaspillages inadmissibles.

Il est indispensable de modifier cette culture en respectant les contribuables.

Respecter les contribuables, c'est effectuer une chasse permanente aux gaspillages mais aussi rendre de l'argent par la baisse immédiate de la fiscalité.

A Grenoble, peut-être encore davantage que dans d'autres villes, cette rupture est indispensable quand la ville est sur le triste podium des records de fiscalité.

C'est l'un de nos engagements prioritaires dans le cadre de notre projet pour mars 2014.

DB

Désert

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