Le divorce entre l'opinion et le PS porte sur un fait simple mais essentiel : le sentiment que F. Hollande fait ce qu'il n'a pas dit et ne fait pas ce qu'il a dit.
Quatre mesures simples auraient pourtant probablement changé la défiance actuelle :
– appliquer immédiatement des règles de non cumul des mandats,
– réduire le train de vie des politiciens (depuis la retraite des parlementaires jusqu'au fonctionnement des cabinets ministériels),
– modifier les règles d'interventions d'établissements bancaires pour démontrer que le pouvoir politique n'est pas subordonné au pouvoir financier,
– casser totalement la "pompe" de l'Elysée qui apparaît comme une monarchie décalée du temps.
Des mesures simples mais qui auraient passé un message fort : un nouveau pouvoir était en train de naître sur le plan national.
Sur le plan local, le nouveau pouvoir, c'est quoi ?
1) un dispositif de non-cumul de mandats dans l'espace comme dans le temps,
2) le rétablissement de la valeur de la responsabilité d'où l'importance du pouvoir de révocation,
3) la recherche d'un leadership collectif donc sortir de la mentalité selon laquelle en politique l'autre est un concurrent à venir, ce qui est une prime à la nullité qui a déjà beaucoup frappé dans la vie politique française,
4) le choix de candidats qui ont un équilibre personnel en dehors de la politique sinon, faute d'être maître de leur propre équilibre, comment leur demander de s'occuper de l'équilibre des autres ?
5) l'acceptation des mots justes : non veut dire … non de même pour oui et sortir de ce flou permanent où chaque mot ne signifie plus rien.
Le rendez-vous est à venir. Mais la déception nationale n'emporte-t-elle pas avec elle tpoute recherche de véritable évolution comme si l'échec de nouveau pouvoir ouvrait la porte à la résignation ?
Laisser un commentaire