Vivre dans l'agglomération grenobloise actuellement, c'est circuler en voyant les camions des pompiers avec des inscriptions de révolte. Puis, prendre des voiries encombrées par des tas de poubelles. C'est lire dans la presse des accusations d'une extrême gravité : omerta politique sur des suspicions d'"affaires partagées" (tract FO), accusations sur des dysfonctionnements financiers (DL du jour et les avantages au sein de la Métro).
Puis, il y a tous les tracts peu évoqués de façon publique à l'exemple de la dernière commission paritaire de la Ville de Grenoble et la déclaration CFDT (voir photo ci-dessous de la première page du tract).
A quoi tient ce malaise d'une extrême gravité :
– une coupure de classes au sein de la fonction publique territoriale : les services sur le terrain sont méprisés, déconsidérés alors qu'ils voient une nomenklatura se partager tous les avantages aux conséquences matérielles considérables,
– des élus PS totalement coupés des réalités du terrain : au pouvoir depuis 18 ans avec une mentalité de propriétaires du pouvoir inamovibles,
– une opposition UMP qui n'a pas respecté sa responsabilité institutionnelle de contre-pouvoir donc d'aiguillon : manque de travail (?), volonté excessive de collaboration politique (?), absence d'écoute à l'exemple des non-réponses répétées d'élus de la Ville de Grenoble par exemple notamment sur des demandes liées aux tarifs du chauffage urbain …
C'est tout un sytème politique qui est au bord de l'explosion dans la violence.
C'est un des enjeux de mars 2014 : rendre confiance, des moyens matériels et des perspectives fortes de carrières aux personnels du terrain.
C'est la priorité de l'équipe que je conduis et nous présenterons début janvier des engagements fermes, précis pour réhabiliter une fonction publique locale de terrain très gravement et injustement maltraitée ces dernières années.
DB
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