Comment comprendre l'absence de contre-pouvoir politique au sein de certaines instances d'où des rapports officiels ensuite à l'exemple de ceux de la Chambre Régionale des Comptes sur la situation des VFD ?
Dans un tract diffusé au Conseil général de l'Isère dans la foulée de la dernière session, le syndicat FO dénonce "l'omerta politique" en donnant une interprétation qui mérite l'attention :
"L’ensemble de ces reproches retentit sur le conseil général, qui , comme le montre la séance publique du 12 décembre, continue de se complaire dans l’aveuglement et l’irresponsabilité. L’omerta tacite est de mise car l’on n’est pas éclaboussé lorsqu’on n’éclabousse pas.
La classe politique iséroise refusant le débat ne sort pas grandie de cet épisode et contribue encore, par ses lâchetés, à la prolifération des travailleurs pauvres au sein des entreprises de transports de voyageurs dans le département. "
Que recouvre la formule : "on n'est pas éclaboussé lorsqu'on n'éclabousse pas" ?
Existerait-il un accord sur la "neutralisation d'affaires quant à leur exploitation politique" ? Et si oui lesquelles, quels "échanges" et jusqu'à quand ?
Ce qui est sûr, c'est que la "modération" inhabituelle sur certains dossiers d'une extrême gravité semble trouver une explication dans un "équilibre de la terreur" dont des salariés et des contribuables font manifestement les frais dans la durée.
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