A la différence de Lyon, Grenoble se mobilise peu pour l'opération French Tech. C'est dommage. C'est une preuve de plus de la dissociation intervenue localement entre deux économies : d'un côté le CEA et ses satellites et d'un autre côté … le reste.
Trois modifications majeures doivent intervenir :
1) Valoriser le tempérament entreprenant en relation directe avec le marché. Aujourd'hui trop souvent le professionnalisme concerne la course à … la subvention davantage que la réponse au marché.
2) Affirmer pour une génération entreprenante qu'elle doit avoir les dents qui rayent le parquet, envie de gagner de l'argent, de conquérir le monde, de bâtir des success stories dignes du nouveau millénaire, de se faire des "couilles en or" parce que ce sont ces parcours qui feront l'emploi localement du plus grand nombre.
3) Grenoble retrouvera une belle place quand la mentalité du "grand large" aura repris le dessus. Le décalage entre les territoires qui gagnent et la France se voit aujourd'hui d'abord sur les visages. Quelle tristesse si répandue sur les visages en France là où à l'étranger le rire confiant du demain meilleur est plus fort.
DB
Laisser un commentaire