La crise a tout envahi dans l'agglomération grenobloise. C'est le résultat d'un immobilisme sur les choix structurants mais aussi d'un électoralisme irresponsable des élus sortants. L'enjeu n'est pas de traiter sérieusement un sujet mais exclusivement de gagner la prochaine élection.
Ce qui se passe aujourd'hui avec l'atelier TDI était annoncé depuis de nombreuses années.
Bien plus globalement, la localisation même de cette unité de production en plein coeur d'un urbanisme densifié impose des coûts de sécurité donc de production de plus en plus dissuasifs en cette période de mondialisation.
La reconversion de cette plate-forme est inscrite de façon inéluctable dans le temps.
Mais cette reconversion se fera dans la douleur parce que les élus compétents ont toujours refusé d'avoir l'honnêteté de dire la vérité. Donc de préparer des mutations douces avec des plans de formations pour un nouvel avenir professionnel.
La mutation sera donc violente, brutale.
C'est la caricature d'un électoralisme irresponsable à l'exemple des communiqués de
Baïetto et de Ferrari : "que veulent entendre nos électeurs ? Et bien dites le leur !".
Cet état d'esprit mène notre pays dans le mur. Il vide la démocratie de son sens.
C'est cet état d'esprit qu'il faut combattre en mars 2014 parce qu'il est à l'opposé du respect des citoyens.
C'est le cas dans le dossier de la plate-forme chimique de Pont de Claix. Je le dis avec d'autant plus de conviction que je le connais bien. A deux reprises, lors d'élections cantonales que j'ai gagnées, j'ai défendu une approche réaliste, lucide, positive et mon score sur la Commune de Pont de Claix a été élevé dans des conditions inédites.
Respecter les citoyens, c'est leur dire la vérité.
DB
Denis Bonzy 
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