Denis Bonzy

Elections municipales Grenoble : le changement passe d’abord par le déroulement de la campagne électorale

Le mot "changement" va manifestement occuper la une des discours dans le cadre des élections municipales. La crédibilité même de ceux qui prononcent ce mot doit être testée pendant la campagne électorale au regard de 5 marqueurs. L'article du Dauphiné Libéré ce jour sur les finances électorales est un premier test :

1) Le coût de la campagne : en pleine période de crise économique grave, des campagnes électorales éphémères dispendieuses sont plus indécentes que jamais. Comment ceux


qui promettent la baisse des dépenses pour demain seraient-ils crédibles  s'ils ne commencent pas par prouver leur capacité à donner l'exemple des économies pendant la campagne électorale ?

2) La stricte séparation entre le fonctionnement d'instances publiques et celui des équipes électorales : c'est un enjeu d'éthique lié à  l'impartialité des services publics mais c'est aussi un enjeu de respect des contribuables. 

3) La place accordée au débat d'idées et aux enjeux des solutions : à ce jour, à moins de 120 jours du 1er tour, deux "programmes" sont disponibles : celui de mon équipe et celui de GO Citoyenneté. Pour les autres concurrents, il n'y a toujours pas de mouture généraliste rassemblant un minimum de propositions sur plusieurs thèmes pour engager les débats d'idées.

4) Le nombre de débats contradictoires sur des thèmes précis : ce sont ces débats qui assureront l'implication des citoyens car ils suscitent curiorité et comparaison pédagogique.

5) Le contraste entre les propositions : si les enjeux se vivent à la  marge, le débat peine à exister. Il ne faut pas chercher les différences pour les différences. Mais il ne faut pas avoir peur des propositions de vraies ruptures.

Pour le moment sur ces 5 marqueurs, le changement est encore très loin d'être partagé dans les actes.

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