Chaque retour du terrain me donne un sentiment d'une immense inconnue. C'est encore le cas ce matin. Il y a aujourd'hui 60 millions de Robinson Crusoé qui ne croient plus en rien ou du moins plus à grand chose et qui tentent, tant bien que mal, de passer à travers les mailles du filet de la crise. Chacun est sur son "île" et aborde les tempêtes qui se succèdent. C'est le sauve qui peut individuel.
Pour le reste,
toujours les mêmes réflexions.
"Les politiques : tous pourris, incompétents …
Les partis politiques : pas un pour racheter l'autre …
… " : et chaque jour la rengaine est la même.
Dans mes différentes campagnes électorales, j'ai toujours fait beaucoup de terrain. C'est la première fois que je constate une telle ambiance d'ailleurs terriblement contrastée parmi les personnes rencontrées, une ambiance faite de colère et de … défaitisme, d'isolement et de besoin quand même d'oser encore y croire.
C'est une situation totalement inédite.
Je suis même surpris par le décalage entre ces retours du terrain et "l'orthodoxie" de certaines enquêtes d'opinion.
DB
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