Les appareils politiques raisonnent toujours sur les schémas d'hier. Or, ces schémas sont dépassés. L'opinion majoritaire ne se concrétise plus à partir d'un parti. Dans aucun cas, l'un d'entre eux n'est majoritaire.
Elle ne se cristallise pas davantage à partir d'une idéologie. Aucune idéologie n'est mobilisatrice.
L'opinion majoritaire se rencontre sur des candidats, leur réalité et leur image.
La campagne de mars 2014 connaît trois étapes :
1) la détermination de la question principale : l'opinion veut rompre avec les sortants qui incarnent un système qui porte l'échec. Toute notre stratégie depuis l'origine, c'est d'incarner cette rupture. De l'incarner, parce que mon équipe est la seule à la vivre.
2) L'affirmation de la responsabilité : c'est l'enjeu de l'actuelle nouvelle étape : la force du pouvoir de révocation appliquée à des engagements prioritaires. Il ne s'agit plus d'affirmer mais d'agir. Si l'action n'existe pas ou si elle est insuffisante, la sanction doit tomber : claire, nette, rapide : dehors !
Cette affirmation est en cours.
3) L'identification du décalage : l'opinion veut sortir les sortants, casser le système, punir les représentants du système. Tout ce qui nous éloigne du système nous rapproche de l'opinion.
Voilà les trois partis pris de notre campagne.
Vous êtes de plus en plus nombreux à les partager, donc à vous associer à notre démarche.
A Montréal, actuellement, une démarche identique est en cours avec l'équipe de Mélanie Joly y compris dans le slogan que nous avions utilisé avant. Elle a été confrontée aux mêmes résistances y compris dans l'archaïsme de certains médias qui ne voient pas le jour en dehors des vieilles formations politiques.
Ce n'est pas le chemin de la facilité. Mais c'est le chemin de la modernité. Une belle modernité puisqu'elle est l'émancipation des citoyens.
Avec notre approche, en mars 2014, les Grenoblois ne voteront pas pour la banalité des vieux schémas politiciens mais pour une vraie nouvelle vie publique.
DB

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