Les tableaux dans la revue économique "Challenges" de cette semaine sont la énième illustration de l'échec de la décentralisation à la Française. Une conception archaïque marquée par la religion de la dépense publique où les strates administratives s'additionnent.
Un changement radical doit intervenir. Il passe par trois modifications immédiates surtout à Grenoble où des records d'impositions sont battus :
1) La sélectivité des actions publiques : tout faire c'est ne rien faire de bien.
2) L'exemplarité des élus dans la mise en oeuvre de cette sélectivité : les élus doivent donner l'exemple des économies en les appliquant d'abord à eux-mêmes.
3) La sélectivité doit être recentrée sur deux actions essentielles : les solidarités et l'emploi.
Les solidarités car l'actuel taux croissant de pauvreté dans la société française n'est pas tolérable. Il conduit à une incontournable explosion surtout dans une société où tous les repères sont dominés désormais par le matérialisme. Il n'est pas possible de considérer comme une fatalité ou comme une banalité que des personnes fragiles soient exclues à ce point. Cet effort passe par des actions individualisées sur le terrain. C'est du sur-mesure qu'il faut faire.
L'emploi est la première mesure sociale. Il assure l'autonomie, la considération de soi, l'évolution vers le progrès personnel : les vrais moteurs de tout individu. L'actuelle spécialisation locale sur des segments très étroits de marchés est de nature à exclure durablement certains profils de toute perspective d'emploi. Il faut donc diversifier les segments économiques locaux pour offrir une gamme de débouchés plus large.
DB
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