Une élection municipale compte trois faux amis par rapport au raisonnement "logique" :
1) Ce serait une élection à deux tours : faux. Le deuxième tour structure le premier. C'est le réflexe du "vote utile". Celui ou celle qui est incapable de gagner le second tour perd le premier en conséquence.
2) L'élection se jouerait sur des tendances anciennes : faux. Elle se joue désormais
sur des émotions récentes. Ce sont les débats publics qui feront la décision. Ils seront suivis par les indécis. C'est le choix comparatif sur pieds.
3) Les partis organiseraient l'élection : faux. Les partis déstructurent l'élection parce que le peuple veut sa revanche sur les partis politiques qui ont été incapables de prévoir la crise, incapables de sortir de la crise mais capables de ne pas vivre la crise pour leurs dirigeants. La mentalité française est structurée par la révolution : la tête du roi doit tomber. C'est ce qui va arriver pour les princes locaux en mars 2014. C'est la chasse aux rentiers de la politique.
Il est temps désormais de passer à l'organisation des débats publics contradictoires puisque toutes les têtes de listes sont connues.
DB

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